[C.R] Hartog et Hartak

< Un épais rapport se retrouve presque "jeter" dans les archives de la Citadelle Noire tant Servenuit n'avait que très peu de temps pour le remettre aux archives avant de reprendre sa course frénétique vers le Plateau de Diessa et la position de la Centurie actuelle. L'écriture est un peu anarchique sur la fin, tout le début reste soigner comme à son habitude de Cendreuse. Le rapport commence sur une note simple "Le rapport fait état de la totalité des évènements liés à la mission entre Traquenuit et son jumeau, j'ai préféré prendre l'initiative de tout grouper.". Ecris sur du papier de qualité et relié sommairement. >

Compte-rendu de la mission: Hartog et Hartak

Mission mandée par le Légionnaire Sombrenuit qui a chargé le Soldat Servenuit de la mener avec l’appuie du Soldat Silencenuit et des recrues Vivenuit et Traquenuit.

L'Ordre de mission était le suivant: enquêter sur le jumeau d'Hartog Traquenuit.



Après la réunion de la troupe Nuit, la petite escouade nouvellement formé partis faire un long débriefing sur les évènements liant Traquenuit et son jumeau - Hartak Lamedéflagrante - pour comprendre le sens de la mission et par où commencer.

Dans les propos de Traquenuit ressortirent nettement une grande jalousie de son jumeau et des querelles frôlant le fratricide. Le coeur du problème remonte donc à leur dernière mission ensemble lorsqu'ils étaient encore tout deux dans la troupe Obscurs - leur troupe du Fahrar  - de la Légion de la Cendre.

Hartog et Hartak (une note: "Exceptionnellement et pour faire plus court, je vais nommer les charrs concernés par l'affaire par leur nom et non leur nom de guerre.") étaient donc dans la même troupe après leur Fahrar, Hartog occupait une place de choix qu'il désigne comme étant "l'assassin" de sa troupe. C'était à lui que revenait le lot de trancher la gorge des cibles qui étaient données au coeur de leurs missions.
Hartak nourrissait une grande jalousie envers son frère et de nombreuses querelles ont éclatés entre eux, comme Hartog nous en a témoigné et comme son ancien Primus (une note: "un certains Neil") nous l'a confirmé.

Cette dernière mission concernait un recruteur de la Flamme, la mission donnée à la troupe Obscur était de tué le recruteur en question. Sans doute dans un campement (une note: "les détails ne sont pas toujours clairs de cette affaire... Traquenuit pourra sans doute compléter mieux que moi ces passages flous pour moi-même") de la flamme quand la troupe Obscur se mit en route pour effectuer leur mission.
Lorsqu'Hartog tua la dernière sentinelle présente dans le campement, il vit son frère jumeau être saluer par le recruteur de la flamme et invité dans la tente de ce dernier. Hartak suivit le recruteur. Traquenuit, sous l'incompréhension de l'action, les suivit et lorsqu'il fut vu: Hartak tua le recruteur et désigna Hartog comme un traître le traînant comme tel devant toute la troupe Obscur.

Devant les accusations lourde de sens pour nous autre Charrs, Traquenuit décida de quitter sa troupe et d'errer.
Traquenuit nous confia aussi que c'est son ancien Primus qui prit sa défense majoritairement contre ces accusations, sans pouvoir nous expliquer pourquoi et comment un Primus put lui sauver la mise de ce mauvais pas et lui permettre d'éviter un jugement ou - tout du moins - une enquête.

A la fin de ce récit, Traquenuit nous confia alors qu'après ça il apprit que son jumeau avais rejoins la légion de la Flamme dans la troupe Déflagrante et portait le nom de guerre Lamedéflagrante désormais.


Après ces premiers instants de familiarisation avec l'affaire, nous partîmes en direction des archives publics de l'Imperator, nous voulûmes y trouver les derniers rapports officielles de la troupe Obscur et leurs états de services, dénicher si - oui ou non - il y avait encore un dossier faisant état de ces accusations de traîtrise pesant sur Traquenuit.

Au terme de ces recherches, nous purent nous apercevoir sans mal que ces rapports avaient été falsifiés et trafiqués grossièrement.
Dans le doute, nous avons cherché le dossier de l'ancien Primus Neil pour avoir sa signature ou une trace de son écriture pour pouvoir comparer, c'est Traquenuit qui finit par faire la comparaison et nous assurer que l'écriture était similaire.
Sous ce début de piste, nous récupérâmes l'endroit de vie actuel de l'ancien Primus et nous décidâmes de remettre à plus tard notre départ vers Ergoville dans les Marais de Fer où l'ancien Primus a pris sa retraite.


Je me permis quelques jours de recherches supplémentaires pour nous trouver un moyen sûr de traverser les Plaines d'Ashfords et établir un plan de route convenable.




A la fin de mes recherches, je pu retrouvé Traquenuit et Vivenuit à la taverne de la Lame Dentelée, là-bas on invita Silencenuit à se joindre à la mission et nous prîmes la route sans plus tarder.


J'avais demandé à une Légionnaire du fer, Cassemur, qui effectuait régulièrement des convois de ravitaillement pour nos fronts contre les fantômes dans les Plaines d'Ashford de bien vouloir accepter notre présence avec eux.
Sans aucuns mal, elle accepta à condition de nous présenter à l'heure et de ne pas être inutile pour le convoi en cas de pépins.
Le premier soir de marche se déroula sans problèmes, sauf lorsque la nuit s'épaissit où nous essuyâmes une attaque de quelques fantômes, bien vite repoussé par l'escouade de la Cendre que nous formions pendant que Cassemur assurait la protection de la vache chargée d'explosif du convoi.
Nous rejoignîmes un premier campement sur la route, à mi-chemin de notre destination et y passâmes la nuit sans d'autres problèmes.


Le lendemain nous reprîmes notre route une fois tous rassemblé pour Ergoville, de nouveau accompagné du convoi de ravitaillement de Cassemur. Cette dernière nous demandé de nous positionner en éclaireur au devant du convoi, nous étions en passe de rentrer dans une zone délicate de notre destination et elle souhaitait pouvoir s'assurer que rien n'allait être tenter de faire exploser notre bombe herbivore mugissante.

En position, c'est quand le chemin passait entre deux collines formant une sorte de gorge de roche étroite que Vivenuit et Servenuit sentirent d'étranges odeurs: de la poudres, du cuir, de la sueur et des odeurs humaines non loin, porté dans le sens du vent et devant eux.
L'escouade de la Cendre décida d'agir les premiers, sous couverts d'un sortilège instable d'Ombre de Traquenuit, les soldats déboulèrent en vitesse de la gorge, prêt à bondir sur les potentiels ennemis attendant le convoi.
Les charrs tombèrent nez à nez avec cinq séparatistes, deux archers et trois assassins qui les attendaient ici en guet-apens, sans une hésitation, Servenuit donna l'ordre d'abattre les archers en premier pour éviter une flèche enflammée sur la vache à explosifs pouvant faire un petit feu d'artifice avec celle pleine de poudre et de munitions.
Le premier archer tomba sous la hache de cette dernière, le second sous le travail coordonné de Vivenuit et Traquenuit.
Nous déplorons après cette escarmouche avortée des séparatistes uniquement des blessures légères: une éraflure à la joue ainsi qu'une flèche logée dans sa botte - n'ayant visiblement pas atteins ces chairs - pour Vivenuit et une blessure d'une gravité mitigée pour Traquenuit qui reçut une dague dans la cuisse.
L'escouade déblaya la voix pour le convoi et ils reprirent la route.
Cassemur et ces soldats nous laissèrent - comme convenu - devant la route pour Ergoville et nous laissa faire les dernières heures de marches seuls.


C'est éreinté, fatigué et les muscles tiraillés de nos combats et de notre marche interminable que nous arrivèrent à destination. Nous fûmes accueillis par Brisetronc, une sentinelle d'Ergoville à qui nous nous présentâmes et lui indiquèrent que nous cherchions un vieux Primus du nom de Neil.
Ils nous le montra et nous proposa son aide pour quelques soins ou même de quoi nous débarbouiller - Servenuit était couverte de sang par son combat mené à la hache - ainsi que de quoi manger et boire.

Les femelles de l'escouade finit donc par une toilette sommaire autour d'une bassine d'eau fraîche leur permettant de se sortir de la torpeur étreignant leur corps.

La rencontre avec Neil ne nous appris rien de plus. Il nous confirma les querelles frôlant le fratricide entre Traquenuit et son jumeau, son discours était décousu et chaotique... Nos notes respectives s'en ressentent et ne me permets pas de faire un résumé succinct mais complet tant ce dernier serait répétitif et barbant.
Alors qu'il s'emmêlait dans ces explications et ne répondaient que sur une question sur deux, il changea brusquement de sujet nous conviant à chercher et traquer un charr rôdant autour d'Ergoville qui avait tout de louche selon Neil.

Sous l'insolence du gladium "retraité" face aux Soldats de la Cendre et leur question légitime, le Soldat Servenuit finit par craquer et le pousser à l'eau, la recrue Traquenuit lui fit "cadeau" d'un fumigène au museau.

La nuit avançant et les soldats fatigués plus qu'il n'en faut, le départ pour découvrir l'identité de ce charr rôdant dans les environs fut repoussé au lendemain.




Dans l'après-midi, les Charrs de l'escouade de la Cendre à Ergoville se rejoignirent tous. Servenuit fit part du résultat de ces discussions avec les Sentinelles d'Ergoville : un avant-poste du Fer avait été monter plus au Nord de la ville pour essayer d'enfoncer une position de la Flamme et de les en déloger. Elle proposa à l'escouade de s'y rendre pour enquêter et savoir si oui ou non ce "rôdeur" autour d'Ergoville était de la flamme ou si ce n'était rien d'autre qu'un écran de fumée.

Les charrs acceptèrent ce plan et ils prirent le chemin de l'avant-poste.
Sur le chemin, ils purent apprécié le spectacle d'un blindé Charr déployé là pour l'occasion. L'histoire de Neil d'un "seul Charr rôdant autour d'Ergoville" commençait à ne plus tenir debout et deux troupes du Fer était alors en position autour d'une paroi rocheuse aux multiples cavités.

C'est un Soldat qui accueillit les forces de la Cendre et leur demandé abruptement qui ils étaient et pourquoi nous étions présents. Après une discussion très houleuse avec ce dernier où il manqua de peu de tirer sur Traquenuit, le Soldat consentit à nous mettre au courant de ce qui se tramait.

Un petit campement de la flamme s'était installé dans les hauteurs rocheuses et le Fer présent soupçonnait d'autres forces de la légion d'Orr possible, d'où le blindé et les deux troupes déployés tout autour prêt à marteler la roche à grand coup de Mortier.
Devant notre mission - dont nous avons tue les termes exacts bien entendu - le Fer concéda à nous laisser intervenir. Il nous prévient cependant que si ils entendaient la moindre alerte sonné dans les roches par la Flamme, ils bombardaient sans se soucier de notre survie.

La discrétion était donc de mise tout comme ne pas être vu. Le Soldat du Fer nous emmena aux abords du terrains couvert où l'entrée du campement avait été trouvée.

Une rapide discussion s'installa entre les Charrs de l'escouade pour décider et définir la marche à suivre et comment procéder. Sur un vote remporté à la majorité, les idées de Silencenuit et Servenuit furent adoptés par les deux recrues: Silencenuit grimpait en premier la paroi rocheuse pour atteindre les deux sentinelles gardant le campement, les corps seraient ensuite lancés en contrebas vers le reste de l'escouade qui s'occuperait de les camoufler.
Nous avions décidé d'agir et d'avancer ainsi: tous sur un même ennemi en même temps, un tuait, l'autre étouffait toute plainte ou tout bruit probable qui pourrait donner l'alerte puis on cachait le cadavre. Servenuit insista sur la nécessité de tous rester dans le champ de vision des uns et des autres. Silencenuit permit aux Soldats de communiquer si nécessaire grâce à ces feuillets et l'un de ces deux fusains.


On avançait ainsi lentement mais surement dans les ombres du campement. Sentinelle après sentinelle, nous purent apercevoir un charr de la Flamme faisant les cents pas et marmonnant tout ce que nous voulions savoir.



Il s'agit de Beedjie - mais nous l'apprendrions un peu plus tard, après que Silencenuit lui ait fait connaître ces aiguillons de somnifères et que Vivenuit ait pu le rendre plus "aimable" et "enclin" au dialogue - Avortondéflagrant. Un soldat de la troupe d'Hartak Lamedéflagrante qui était en route pour le Plateau de Diessa pour mener une attaque contre le village de Bulliyak.
Beedjie avait été envoyé par Hartak pour de la reconnaissance et surveiller Neil, seul, bien mal lui en avait pris puisqu'il fut repéré par les Sentinelles d'Ergoville et ne doit sa survie qu'à être tomber sur cette autre troupe de la flamme.

Les "amabilités" furent menés par la recrue Vivenuit qui lui demandé gentiment de répondre à nos questions. Son savoir dans la matière de "mettre à l'aise" ce genre "d'hôte" m'étonna et manqua de peu de me faire vomir mon déjeuner.

Le soldat de la Flamme continua dans un délire nourrit par la douleur, il nous confia des informations grotesques, des injures au sujet des femelles et des Hautes Légions puis quelques paroles que nous retinrent particulièrement:  "La flamme réclame un Sacrifice" et "Le mal provient de l'intérieur".


Devant ces nouvelles d'une attaque imminente des forces des Hautes Légions par la Flamme, nous avons "remercié" notre "hôte" en lui faisant embrasser le braséro de l'endroit langoureusement. D'un accord commun et silencieux, l'escouade reprit la route au pas de course vers la Citadelle Noire.

Une quelconque pause ne put être accorder jusqu'à la Citadelle Noire, quand nous apprîmes la situation une fois sur place et la position de la Centurie, nous avons continué notre course pour rejoindre les forces de la Centurie et les compléter.

Certes harasser de fatigue mais avec les informations suivantes:

Résumé a écrit:
- Hartak Lamedéflagrante est le jumeau d'Hartog Traquenuit et fait partie de la Flamme, de la troupe "Déflagrante". Sa troupe de la Flamme fait partis des trois cent cinquante soldat de la Légion d'Or présent au Plateau de Diessa pour le siège de Bulliyak.
- La flamme a besoin d'un Sacrifice et le mal provient de l'intérieur
- Hartak cherche à tuer son frère pour la suite de leur querelle fratricide.

< La signature du Soldat Servenuit clôt le rapport bien qu'elle semble plutôt jetée sur le papier, l'encre bavant un peu prolongeant certains traits, la déformant. Une petite annotation a été gribouillé bien en-dessous : " Je laisse tout à loisir les soldats ayant participé à cette mission d'enquête de compléter ou corriger mon rapport présent. Il est possible que j'en ai oublié certains détails, tant l'organisation de la mission m'a accaparée. " >