[CR] Dockfer, l'enquête

Jour 1 :

Suite au conseil mondial et à la rumeur concernant le rapprochement entre les dirigeants du monde, en particulier l’Impérator du fer Smodur l’Impassible et la reine de Kryte les actions séparatistes se sont multipliées, parmi les dernières en date, l’une d’entre elle a emporté l’un des soldats du fer, Elthan Morteflamme.

La centurie a donc, suite à divers autres éléments à consulter dans les rapports précédents, été conduite à enquêter sur un attentat séparatistes au port de Dockfer.

Si ça n’est quelques drakes croisés dans un gué et une hasardeuse escalade, le chemin de la citadelle à Dockfer fut réalisé sans encombre. Une fois sur place l’affaire s’est compliqué, la centurie a commencé par un état des lieux et une première série de question, il en est ressortie que l’attaque eu lieu en deux partie, d’abord un incendie de l’entrepôt B1, contenant des explosifs et qui a focalisé tous les efforts des charrs en place sur le chantier, mais une explosion a ensuite eu lieu dans l’entrepôt A3, contenant des pièces de submersible mais surtout le bureau d’un des ingénieur en chef, Torferaille un jeune ingénieur, aux poils roux. Dans l’explosion ont été perdus une grande partie des plans du projet de submersible.
Suite à l’attentat l’ancien légionnaire de la troupe Martèle, Larhuk Martèlenclume a été destitué, il était en effet responsable de la sécurité et a failli à sa tâche. Le nouveau légionnaire est Martèleplomb, un charr d’une quarantaine d’année à l’air maussade.
La centurie a alors cherché des preuves et procédé à une seconde série d’interrogatoires, le fait plus remarquable est la quasi absence de traces d’humains dans les rapports des gardes, et du manque de preuve de leur présence, si ça n’est une odeur forte d’humains à certains endroits. L’explosion de la tour A3 est l’œuvre d’une bombe artisanale à la poudre noire, aucune trace de magie. Pour percer les 5cm de blindage de la tour la charge a été estimée à 40kg minimum, et avec une connaissance particulière de l’endroit où la placer. Tâche ardue pour des humains, vu leur force physique. La serrure de la tour A3 ne semble pas avoir été forcée et a été envoyée à la citadelle pour analyse au centurion Mortepluie, récemment remis sur pattes.

A noter, les nids de drakes aux abords du camp, passés au lance flamme sous les ordres du nouveau légionnaire, ce qui a pour effet de supprimer des potentielles traces de passage. Mais apparemment c’était nécessaire. Quand la question du fait que les drakes sont une alarme naturelle, étant territoriaux, aucune réponse n’a été avancée par le légionnaire Martèleplomb qui a éludé.

Premières suspicions d’un ou plusieurs charrs ayant trahis pour aider les humains. Deux mobiles se détachent : Le pouvoir ou l’argent. Le pouvoir pouvant servir le nouveau légionnaire, l’argent peut servir indifféremment n’importe quel charr.
Nous avons à nouveau passé les ingénieurs à l’interrogatoire, et nous avons enfin eu l’élément recherché, les humains sont passés par les marais, au retour tout du moins, nous nous sommes alors déplacé vers ce lieu.


Jour 2 :

Réponse de Mortepluie, la serrure n’a pas subi la moindre tentative de forçage, c’est une serrure de sécurité quatre points assez récente et apparemment elle a été ouverte avec la clef uniquement.
Fouille des marais, nous avons trouvé des traces de passages d’humains, trace de bottes et des traces d’un objet lourd, une barque à fond plat probablement. La barque a sans doute été utilisée pour transporter la bombe artisanale. Nous avons poursuivi notre traque jusqu’à la berge opposée, la forêt de Cadem, et après une recherche de quelques heures nous avons subi une embuscade séparatiste. Après un combat périlleux nous avons fini par mettre un terme aux agissements séparatistes et nous avons pu capturer un témoin, qui fut ramené à Dockfer pour être interrogé. Le camp fut incendié et, barbarie discutable, les corps furent pendus dans le camp.

L’humain s’appelle Jhoer, nom de code : Fléau de Vatlaaw, Ascalonien pure souche et troufion, malgré les tortures il n’a pu nous apprendre que peu de choses, si ça n’est le nom du chef : Rurik le vengeur, un nom de code ridicule et le nom d’un des lieutenants, une femelle du nom de Johanna. L’humain a ensuite été éliminé pour éviter de laisser le traitre de Dockfer connaitre notre avancé dans l’enquête. Le lieutenant Johanna a quitté le camp que nous avons rasé avec une quinzaine d’hommes, nous pensons que son objectif est le pont de Phasmati.


Jour 3 :

Du mouvement au pont de Phasmati, il s’agit de notre prochain objectif. La centurie au grand complet, mis à part le légionnaire Alragar Hurlehonneur et le soldat Irfha Librenuit, envoyés en mission spéciale s’y dirige, sur place nous avons trouvé des cadavres d’une patrouille du fer, et une activité humaine aux pieds du pont. Un plan a été décidé, le juge Reidro Tonnecanon nous ayant rejoints nous allons mettre à contribution sa science du son, une diversion dans les marais avec une explosion pour attirer une partie des humains, l’utilisation d’un appareil à ultrason, une charge éclair des combattants au corps à corps, et une action des cendres pour capturer le chef des saboteurs.
Le plan a fonctionné malgré quelques problèmes et la blessure du lieutenant Nuitdeglace. Nous avons deux prisonniers, une femelle humaine blonde, et un barbu. La blonde a été sauvée de ses blessures par Mortépine et Tonnecanon, les barils de poudre du sabotage ont été mis à l’eau et la centurie c’est repliée sur Croisefer.
La veille à Dockfer le soldat Morthiver a pu pénétrer le bureau de l’ingénieur Serreboulon, et y a trouvé deux documents, le premier parle du convoi 618, le second est une lettre de recommandation pour le nouveau légionnaire Martèleplomb.
Il est décidé que le convoi serait notre prochain objectif.


Jour 4 :

Le convoi 618 partait de Dockfer afin de rejoindre la citadelle Noire, la centurie décida de tenter de l’intercepter au niveau du forum d’Ashford. Au départ de Croisefer nous sommes rapidement tombé sur une charrette tirée par deux Marmox et dont l’escorte était au prise avec des spectres. Avec l’aide de la centurie la menace ectoplasmique fut mise hors d’état de nuire, mais une balle perdu dans un marmox nous fit presque perdre le contrôle de la situation, il s’agissait bien du convoi 618 transportant des pièces de rebus de ferraille destinées à la forge impériale. Le convoi était sous la garde de la troupe Salve du fer, avec à sa tête le légionnaire Salveacier.
Une fois à l’abri des attaques spectrales non loin du forum d’Ashford, le convoi fut fouillés de longues minutes, tout y est passé, des marmox à la structure de la charrette, en passant évidement par le contenu des diverses caisses et tonneaux, la fouille fut finalement fructueuse lorsque la centurie a mis la patte sur une étrange mallette d’acier. Verrouillée par un système à code digital, le soldat Mortblanc fut désigné volontaire pour tenter de l’ouvrir. Après deux essais infructueux le cadrant sur la caissette se mis à décompter les secondes, partant de 60, le soldat Mortblanc l’a alors balancé sans plus réfléchir, pensant probablement à une bombe, elle atterrit aux pieds de Hurlebélier qui avait pour ordre de forcer la serrure avec son espadon, mais Fermort fut plus rapide que l’ordre et elle fit voler la mallette très loin, nous faisant perdre de précieuses secondes. C’est finalement Tonnecanon qui se dévoua pour tenter de pirater le mécanisme, les 30 dernières secondes du minuteur ont semblé des heures, mais ça n’était pas une bombe. Le minuteur contrôlait un système de protection destiné à détruire le contenu de la mallette. Et c’est grâce à cette action rapide qu’environ un tier des documents fut sauvés. Ces documents se sont révélés être les plans qui auraient dû être perdus dans l’explosion du bâtiment A3.
Nous avons alors fouillé et interrogé la troupe Salve, en particulier trois nouveaux entré dans la troupe depuis seulement quelques semaines : Justesalve, Salvator et Salvemots. Le plus suspect était Justesalve, qui eut bien du mal à justifier son armure neuve et sa troupe bien remplie, après un interrogatoire il finit par avouer avoir touché une pièce d’or pour glisser la mallette dans les rebuts. Confié par un charr d’un âge certain, sans insignes mais dans une armure du fer.

La troupe Salve fut confinée au forum et nous sommes retournés à Dockfer avec le traitre, qui est aussi un témoin oculaire qui promit de reconnaitre celui qui l’avait payé contre un jugement de sa troupe au lieu du quorum. Sur place nous firent tout d’abord réunir les ingénieurs en chef, ayant un doute sur Serreboulon, mais le témoin ne put le reconnaitre comme étant le payeur, cependant la description désigna l’autre traitre potentiel de notre enquête, le nouveau légionnaire Martèleplomb.
Légionnaire qui étant introuvable dans le camp nous conduit à une nouvelle série de questions pour les gardes et une fouille des marais. Le Charr avait abandonné son armure et avait piétiné dans le bourbier pour brouiller les pistes, un plan fut proposé par Tonnecanon, mettant à contribution les capacités des ombres pour laisser le temps au traitre de pointer son museau par lui-même. Ce fut chose faite mais le traitre, en hauteur repéra la centurie qu’il arrosa d’une grenade. Un combat eu lieu et le traitre fini par être maitrisé.
Je rentrais avec Tonnecanon, blessé par une chute après le combat à la citadelle, tandis que le reste de la centurie partait vers Croisefer récupérer les deux prisonniers humains.