A l'attention du Magistrat TonneCanon

A l'attention de l'autorité confirmée. Moi, Légionnaire Alragar HurleHonneur, Troupe Hurle, de la Première Centurie du Khan-Ur, rédige cette déposition pour défendre l'honneur et la vie potentiellement menacée de la Recrue Ulrika HurleNeige, Troupe Hurle, de la première Centurie du Khan-Ur. En effet, l'ancienne Troupe d'HurleNeige, la Troupe Perce, sous le commandement du Légionnaire PerceRoc, semble souhaiter attenter des actions d'intimidations envers ma Recrue.

Les accusations qui me poussent à effectuer cette lettre sont issus des témoignages de la Recrue HurleNeige qui seront cité, ci dessous :

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J'ai rejoint la troupe Perce à l'âge de quatre ans, il y a quinze ans environ. C'est la première Troupe que j'ai rejoint à la sortie du Farhar. Quelques années plus tard, lors de notre réaffectation à FlambeCoeur, le Légionnaire PerceRoc a commencé à avoir un comportement déplacé envers moi. Nous y sommes arrivés en 1318, et deux saisons plus tard, il a commencé à marquer sa propriété sur moi. Il m'a ordonné de rester en permanence auprès de lui, au combat comme au campement; sauf quand il m'accordait expressément de m'éloigner.

Il a depuis ce moment, fait montre de beaucoup d'affection et de tendresse déplacée à mon égard, malgré mon refus. Surtout en public pour marquer à tous que je lui appartenais. Il a très souvent posé les pattes sur moi, pendant les neuf années qui ont suivi. Quand il a commencé à me toucher, il m'a ordonné de partager sa couche, que ce soit à notre garnison, ou sur le terrain. Bien sur, ma toilette se faisait en sa présence, mes préparatifs également. Sa présence exclusive, il a interdit à quiconque de poser le regard sur ma nudité. Il répétait régulièrement que j'étais "sienne", "à lui", "sa femelle". Je n'avais pas de grade officiel dans la troupe. Mais, si je donnais un conseil à quiconque, et qu'il n'était pas appliqué, ce soldat était fouetté. Perceroc disait que ne pas combler chacune de mes volontés revenait à défier la sienne.

Il arrivait qu'il me rejoigne pendant ma toilette, ou pendant la nuit. Il posait souvent les pattes sur moi pour "apprécier mon corps magnifique, digne d'un sapin couvert de neige." Il aimait "caresser" mon pelage. Comme des fois, je ne réagissais pas à son goût, il sortait les griffes. Et là, je réagissait. Malgré mes réactions pour me libérer de son joug, cela avait littéralement l'effet inverse.

Je ne me suis pas défendue face à toute ceci pour trois raisons :
Un : Il a déclaré qu'il préférait que je sois morte plutôt que je ne sois pas à lui.
Deux : Si je ne remplissait pas ce rôle, il aurait choisi une autre femelle pour lui faire subir pareil.
Trois : Je jugeais que supporter cela faisait partie de la vie de soldat, je suivais ses ordres même s'il ne me plaisaient pas. Je n'ai compris que des années plus tard que ce n'était pas "commun". J'ai fais de mon mieux pour lui donner ce qu'il voulait , afin qu'il n'aille pas "trop loin".

Deuxième jour de la saison de Scion 1327.
Nous étions de retour à FlambeCoeur depuis quelques mois. Et contrairement à d'autres jours, quand il est venue pendant la soirée, il m'a ordonné de me mettre sur le dos. Il s'est désabillé aussi, et s'est mis sur moi, il a pressé son machin contre moi et m'a dit qu'il était temps qu'il m'offre une portée. Quand il a commencé à rentrer, j'ai perdu mon calme, j'ai griffé sa gueule, je pense avoir atteint l'oeil. Il s'est mis sur le côté à cause de la douleur, j'en ai profité pour passer en vitesse mon armure et prendre mon espadon, et fuir. Il a eu le temps de se remettre pendant ce temps là.

Il a ordonné en hurlant de m'arrêter, par tout les moyens, qu'il me préférait vivante, mais que si seule ma mort m'empêchait de fuir, c'était autorisé. Je me suis enfuie vers la sortie du camp, j'ai dû me défendre, et me frayer un chemin à la force de mes pattes. Leur battue a duré une semaine, pendant laquelle j'ai dû me cacher et fuir. Ils ont abandonner le front de FlambeCoeur pour se consacrer à ma capture.

Actuellement
Depuis notre rentrée à la Citadelle Noire, chaque jour, chaque soir, je suis suivie de plus ou moins loin par des éclaireurs de Perce.

Fin ce citation
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Par la lecture de ce témoignage, j’entends que le comportement du Légionnaire PerceRoc, Troupe Perce, a un comportement archaïque digne d'un charr de la Légion d'Or. Il a usé de son grade et de son influence pour soumettre la recrue HurleNeig à sa volonté. Nous soupçonnons fortement que, étant donné qu'il sait, par le biais de ses éclaireurs, que la Recrue HurleNeige sert toujours sous les drapeaux, qu'il fomente d'attenter à sa vie pour éviter que toute affaire ne s'ébruite.

Par ailleurs, je tiens à préciser que, moi, Légionnaire HurleHonneur, a gracié la Recrue HurleNeige de sa désertion et lui a offert une seconde chance de servir, dignement, les hautes légions. Je tiens d'ailleurs à souligner particulièrement que la chasse donnée sur la Recrue HurleNeige a conduit le Légionnaire à ordonner un abandon de poste de toute sa troupe. Préfèrent ainsi régler ses affaires personnelles que celles des Hautes Légions.

C'est donc par le présent document, les présentes accusations et le présent témoignage, que nous faisons appel à se que justice soit rendue au Légionnaire PerceRoc. Quitte à se que cette affaire soit reconduite aux hautes instances et devant son Centurion, le Centurion BrisEsprit.

En attente qu'une réponse, ou qu'une sanction soit émise, veuillez agréer, Magistrat TonneCanon, l'expression de mes salutations les plus distinguées.

Pour les légions !

" En dépit de tout, Au delà de tout !"

Légionnaire Hurlehonneur,

J'ai bien reçu votre dossier, mais pour vous aider au mieux quant aux démarches à suivre, j'ai besoin de vous rencontrer tous les deux pour vous poser quelques questions. Venez avec votre recrue je vous prie, pendant les horaires d'ouverture ; De neuf heures à dix-huit heures, tous les jours.
Vous connaissez l'emplacement de mon bureau. Je ne vous cache pas que ce genre d'affaire concerne uniquement les légions qui y sont liées, c'est à dire dans ce cas-ci, la Sanglante.
Mais venez, et nous verrons.


Reidro Tonnecanon