Première Centurie du Khan-Ur
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Isibrinil Grimdeath

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Message par Isibrinil Grimdeath Lun 5 Mai - 4:40

Nom : Grimdeath
Prénom : Isibrinil voir Isil pour les proches
Surnom : aucun
Sexe : femelle
Age : Jeune adulte
Lieu de naissance : Citadelle noire
Troupe : Nuit

Corpulence : maigrichonne
Pelage : Noir
Rayure : moucheté d'ocre/rouille
Crinière : rouille
Couleur des yeux : rouge rubis
Signe particulier : traîne la patte droite et un masque spectral dessiné de poudre d'os recouvre son museau

Classe IG : Nécromante
Profession RP : nécromancienne, espionne des Cendres par sa maîtrise des ombres d'Outremonde
Grade : soldat
Légion : Sanglante puis Cendre

Arme(s) de prédilection : magie noire !
Arme de corps à corps : Hache
Arme à distance : Focus
Style de combat : à distance, la magie et encore la magie ! Et bien sûr...mes cadavres légionnaires volontaires ! (ou pas!)
Aptitude(s) particulière(s) : se parler à elle même avec conviction !


Histoire :


Rage, fureur, désespoir...c'est tout ce que le feu belligérant avait laissé aux déchus d'Ascalon. Le don maudit d'un roi terrassé par la peur de voir sa cité se briser sous la machine de guerre des Charrs. Prêt à une dernière bassesse pour l'emporter, l'épée Magdaer , jumelle de Sohotin fut brisée, les âmes arrachées aux corps, dernier geste d'un monarque sans honneur refusant de capituler.
Ainsi leur fut refusé la paix du tombeau avec pour seule existence une haine indicible entièrement tournée vers la vengeance et le châtiment des Charrs. Mais les Charrs naissent pour la guerre, et les fantômes acaloniens découvrent chaque jour que ce qu'ils n'ont réussi dans la vie, il ne le réussiront pas plus dans la mort ! jamais les Légions ne ploieront, nul soldat ne fuira son devoir, tous mourront au combat. Ainsi nous sommes...Charrs.

Elle ouvrit les yeux, tandis que dans son corps sourdait un indicible tourment, telle une rivière de souffrance qui brûlait en elle. La jeune charr tenta de se redresser, elle ne put retenir un feulement de douleur. Son regard fixa sa hanche compressée par un bandage sanguinolent, alors elle se souvint...
Les vagues de fantômes ascaloniens vomis par l'abbaye déferlaient sur le camp du Forum d'Ashford, telle une armée deux fois née inépuisable. Plus ses frères et elle en tuaient, plus ils en venaient. Des renforts de la sanglante étaient en chemin...soit disant ! Elle abattit le lutteur ascalonien du tranchant de sa hache ressentant la curieuse sensation de frapper le vide tandis que l'apparition ectoplasmique se tordait de douleur. Alors qu'il retournait à la terre, elle entendit la voix de Nak Fouillentrailles, s’élever au dessus du combat... « Isil, à terre ! »
Trop tard... le trait fulgurant d'un mage déchu traversa les rang serrés de la légion et la percuta au niveau de la hanche droite. Elle fut projetée en l'air et atterrit rudement sur le sol, mais la douleur de sa chute fut éclipsé par l'incommensurable souffrance qui déchirait sa chair : le feu belligérant ravageait tout, chair, muscles, tendons et enfin l'os furent déchirés par la brûlure froide de la non vie, elle sombra dans l'inconscience...

L'odeur saturée du sang de l'infirmerie la ramena à la réalité, soudaine et brutale tandis qu'estropiée, elle comprenait le triste sort qui l'attendait : les travaux dans les mines, la Ferraille, ou tout autre endroit ou un charr brisé pouvait continuer à servir la Légion. Un crétin lui avait refusé une mort digne en traînant sa carcasse à l'infirmerie, la privant de l'honneur qu'elle avait recherché depuis la relâche du Farhar : mourir l'arme à la main.
Pas d'armes, pas d'objet tranchant pour libérer son sang de sa gorge tranchée...la guigne s'acharnait...à moins que...ses griffes!
Elle prit soudain conscience d'un regard posé sur elle, elle releva le museau pour voir un vieux charr au poil noir mêlé du gris des âges la détailler. Son faciès était entièrement couvert d'un masque de craie...de poudre d'os en fait comme elle l' apprendrait plus tard. Il donnait l'impression d'un spectre jaillit d'outretombe. Il parla, dévoilant des crocs jaunis par la vieillesse, une voix profonde et grave comme s'écoulant d'un sépulcre.


-Tiens tiens...une gamine éclopée , un fardeau pour la Légion, pourquoi te faire recoudre alors que tu ne sert plus à rien maintenant ? Tu veux ramper à quatre pattes et chasser les rats de la Ferraille ? Ta troupe doit être si fière de toi ...

La jeune charr aurait dû feuler d'indignation, se jeter sur lui, déchirer sa gorge volubile de ses crocs, ouvrir les entrailles de ce vieillard malingre...pourtant, nulle colère ne vint, l'indignité de sa situation la laissait anéantie, le vieux avait raison, c'est ce qui l'attendait. Elle haussa les épaules...

-Vas y grand père, fais toi plaisir comme tu peux, ça doit être rare le plaisir chez un croulant de ton espèce...

Et le vieux charr sourit, il s'approcha puis posa une griffe sur le bandage de contention de sa hanche, et soudain, toute douleur disparut, comme évanouit. Il ne resta qu'une raideur comparable à un rhumatisme qui lance par temps pluvieux, elle se mit debout et fit quelque pas...c'était raide, trop raide pour espérer un jour retourner au front...mais elle marchait.

-Merde, j'y ai cru un bref instant...je pourrais jamais taillader l'ennemi avec cette patte folle !

L'ancêtre sourit de tous ses crocs...

-Arrête de couiner drôlesse, tu as survécu à la lame fantomatique d'un déchu, tu as maintenant quelque chose en toi, source d'un grand pouvoir, qu'il te faut juste apprendre à maîtriser.
Nous la nommons Force vitale. Elle est en toute chose vivante ou mort vivante, elle régénère ton corps quand tu la siphonne et tue ta proie quand elle la quitte...c'est le pouvoir véritable des nécromants. Maintenant bouge toi , ramasse tes affaires, et allons faire danser quelques morts. Ta première leçon...

Isibrinil regarda le vieux nécromant...arquant un sourcil, elle demanda calmement :

-Pourquoi moi ? Je suis une paria qui suinte l'odeur de la défaite, aucune troupe ne voudrais de moi...

Brulh Couvesort la toisa, un rictus amusé posé sur son masque crayeux :

-Pour apprendre le sombre art, il faut avoir accueilli la mort. Ta chair a survécu, mais une parcelle de ton âme s'est ouverte au Noir Linceul, c'est en toi désormais. Ton esprit voulait mourir, pour échapper à la douleur, ou au déshonneur, peu importe, mais ton corps a survécu, tu ressens maintenant la force vitale.
Quand au fait que tu sois une paria, je connais une cohorte de la Légion sanglante qui pourrait t'accueillir. C'est des furieux toujours sur le front. Si tu montre ton utilité, ils seront tes frères d'armes, et tu retrouvera la chaleur d'une troupe. Si tu ne sers à rien, ils te balanceront par dessus le rempart...mon rôle et de t'apprendre...à être utile ! Terminée les questions donzelle ? Par le tombeau sacré de Pyre Fiertir , les sombres démons et les serviteurs squelettes sont moins bavards que toi ! Voilà que j'ai la migraine, radine ton museau par ici !

Deux longues années s’étaient écoulées...

Elle vérifiait une dernière fois son paquetage sous l’œil de son maître, ce dernier pris la parole posément :

-Isil, tu n'es plus une guerrière, avec ta patte folle un combat au corps à corps te serait fatal...je t'écoute petite...comment se bat un nécromant ?

Elle se tourna vers son mentor, ce vieillard qui lui avait offert une seconde chance de servir les légions.

-Éviter le corps à corps, faire barrage de mes minions, ils sont sacrifiables et corvéables à souhait ! Si l'adversaire brise leur défense et qu'il s’amène, l'empêcher d'approcher en sapant sa force vitale et givrant ses mouvements...et si ça ne suffit pas, une fois le contact devenu inévitable, l'armure spectrale pour encaisser et restaurer ma force vitale...enfin dés que c'est possible, revêtir le Linceul Noir pour l'achever !

Elle le fixa dans l'attente d'une réponse, nerveuse, car ce charr était depuis quelques mois au centre de sa vie, et l'insolente écharpée n'avait aujourd’hui pour lui que de la déférence.
Le vieux charr ourla un rictus carnassier...en guise de réponse. Il aimait laisser planer le doute.
Il tendit un vélin scellé à la nécromante :


-Rejoins le campement de Ralick  Sombracier de la VIéme cohorte et remet lui ceci. Va filette et que les non morts te préservent...

Au lendemain, elle quittait la porte de Diessa sous le regard des deux factionnaires, l'un d'eux ricana devant son boitillement puis se tourna vers son confrère de faction :

-Avec sa patte folle, je lui donne pas jusqu'à la fin du jour dans les plaines de Diessa !

Parvenue à la route, hors de la cité, elle esquissa d'étranges passes de ses griffes tandis qu'une sombre litanie s’élevait portée par le vent... »il » répondit à l'appel. Noir démon des légions de Grenth venu d'Outreplan, la chose, un nuage d'encre délétère percée de trois paires d'yeux opalescents murmura dans une langue qu'elle seule comprenait. Elle répondit dans la langue des charrs :

-Ouvre la route...

La créature fondit sur un dévoreur qui traînassait et l'engloutit dans une nuée d'ombres intangibles ou ses griffes le dépecèrent sur place...
Le second factionnaire assistant à la scène se tourna vers son collègue tendant sa griffe :


-Je tiens le pari !


Quelques mois plus tard, la charr ronchonnait contre ce supérieur mécréant pas même foutu de retenir son nom. On donnait plus de respect aux humains qu'aux troufions de base dans cette cohorte. Après la chute d'incendio, de bullyack , ils s'étaient réfugiés (pour elle ça ressemblait à ça!) dans ce fort au milieu du stigmate, et désormais sa vie de soldat c'était détruire du stigmatisé...encore et encore. Elle voyait son espoir de se venger des ascaloniens s’effilocher comme une peau de chagrin, pire, l'annonce venait de tomber, Sombracier, ce charr droit et vaillant qui l'avait recruté était classé déserteur et traître au regard des hautes légions. Son monde s’effondrait...
C'est en permission à la citadelle noire qu'une voix bien particulière se fit entendre, Friilhar, son ancien camarade de troupe  appelait au rassemblement pour recruter une troupe sur le tas afin  d'enquêter sur une mystérieuse affliction qui frappait les charrs. Elle se joignit à eux.
Plus tard elle rencontra Radjie, fendant la foule d'une course effrénée, et accueillit sa venue avec joie. Après une journée d'enquête, Friilhar lui envoya un recruteur de la Cendre qui lui fit la proposition de rejoindre la prestigieuse 1ére centurie du Khan Ur, elle accepta sans coup férir.  Isil ne retourna pas dans les champs stigmatisés, elle fit simplement parvenir une missive destinée à un primus auquel elle n'accorda pas le droit au nom, comme elle, il resterait un anonyme :

"Au supérieur hiérarchique qui s’occupe des transferts

Viens d'être recrutée dans la première centurie du Khan Ur, ne reviendrais pas, distribuez mon paquetage à mes frères de troupe.
Soldat Grimdeath."
Isibrinil Grimdeath
Isibrinil Grimdeath

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Date d'inscription : 25/11/2013

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