[C.R] Gaz et premiers soins.

< C'est un rapport épais qui arrive dans les archives, Servenuit s'occupa même de le placer correctement dans les étagères. Elle fit joindre une copie aux supérieurs de la Centurie qui dû tomber sur leurs bureaux au petit matin. Le Soldat se montrant matinal ces derniers temps pour ces expériences et par envie de se couvrir de travail pour s'occuper l'esprit. Les feuillets sont d'un papier d'exception de la Citadelle Noire, une écriture fluide et soignée les parcourent ainsi que des schémas remis par le Centurion Mortepluie lors de l'entraînement. Le rapport était relié par des cordelettes fines pour que les pages tiennent ensemble et protégé d'une pochette de cuir rouge fraîchement tanné et coloré vu l'odeur assez forte s'en échappant... Le sceau de la Centurie y est appliqué sur la couverture tout comme le titre de ce rapport et la date.>


Compte-rendu de la mission: Entraînement à la Guerre Chimique et aux Premiers Soins.

Mission menée par le Centurion Mortepluie accompagnée des Légionnaires Traquemort, Sombrenuit et HurleHonneur, assistée des Lieutenants HurleOs et Nuitdeglace, puis fut présent les troupiers de la troupe Hurle, Nuit et Mort.

L'Ordre de la mission était le suivant: Sur un terrain d'entraînement, sous des fumigènes réduisant la visibilité et sous des salves de tirs de Soldats du Fer, avancer ensemble et désarmer les Soldats du Fer puis apprendre les bons gestes en cas de Guerre Chimique et d'utilisation de gaz divers et variées.


La Centurie entière fut rassemblée au point de rendez-vous habituel, les troupes étaient entre elles, se concertant sur des sujets de la vie de camps sans vraiment d'importances. Le Centurion Mortepluie réclama notre attention et nous nous dirigames à la sortie de la Citadelle Noire, sur un terrain d'entraînement souvent utilisé pour des séances de tirs ou des réglages des canons.
Le Centurion commença alors à nous briefer sur le sujet de l'entraînement du jour: la guerre chimique. Il avait à ces pattes deux caisses: une première remplis d'une trentaine de masque à gaz et une seconde remplis de cylindres métalliques contenant ledit gaz qui serait utilisé contre nous.
Notre Centurion du Fer nous demanda alors si nous avions déjà des connaissances sur le vaste terrain qu'était la guerre chimique, devant les maigres informations que les uns et les autres purent donné, le Centurion Mortepluie commença à nous expliquer à quoi servait un masque à gaz... Avant d'être interrompu par le Soldat HurleTempête et sa désobligeance routinière. Le Centurion le convia à se rapprocher et lui tendit une bombonne, lui ordonnant de l'ouvrir à son museau, sans masque. Chose que le Soldat refusa promptement sauf si le Centurion enlevait le sien d'abord... Devant les ordres, il fit la forte tête et c'est son Légionnaire - HurleHonneur - qui lui sauva la mise et ouvrit cette bombonne.
HurleTempête retourna dans les rangs tandis que son Légionnaire toussait et s'égosillait à dire que c'était "une belle merde" ce gaz.

Le Centurion Mortepluie referma la bombonne, donna de quoi se nettoyer au Légionnaire et reprit ces explications.
En cas de guerre chimique, si l'un des deux camps utilisaient ce type d'arme très lâche et vicieuse, les soldats alliés ne pourrait l'éviter tout comme l'ennemi. Il nous fallait donc être équiper et savoir comment réagir et mettre ce masque à gaz sur notre museau pour nous prémunir des effets néfastes du gaz et nous permettre d'avancer alors que l'ennemi tombera.
Le masque à gaz fonctionne avec un filtre à air disposé sur ou sous notre museau en fonction du modèle: ce filtre aspire l'air ambiante et retiens les particules du gaz tandis que l'air passe et nous permet de respirer.
Il y a deux lanières sur le masque et il est important qu'il couvre les yeux, empêchant et nous assurant une parfaite protection contre des gaz qui peuvent s'en prendre à ces zones-ci. Les attaches doivent se disposer derrière notre nuque pour fixer le Gaz et une autre sous la gorge pour rejoindre la première et assurer l'imperméabilité dudit masque.

Le Centurion Mortepluie nous laissa d'abord nous débrouiller seul avant de nous montrer comment faire, certains Soldats réussirent du premier coup, d'autres non et durent replacer le masque même pendant l'exercice entre deux salves de gaz libérés et une salve de tir.

Nous avions tous pris un masque à gaz, ignorant alors les possibilités en situation réelle: masque défaillant, masque détruis pendant notre assaut, frère d'arme dans le besoin ou d'autres... Le Centurion Mortepluie nous le fit remarquer et nous invita à corriger tout de suite cette mentalité de notre part. Il ne s'agit pas que de penser à notre survie personnel, mais à la survie de la troupe et ainsi à la victoire.


L'entraînement allait se passer ainsi: une troupe du Fer - des tireurs - avait accepté de nous aider aimablement à nous mettre en situation. Nous allions partir du fond du terrain d'entraînement et devions remonter tout le terrain jusqu'au contact avec les Soldats du Fer, une fois au contact, il fallait les désarmer.
Les fumigènes allaient être lancer sur tout le terrain pour réduire notre visibilité et forcer une stratégie de notre part ainsi qu'un travail de troupes, un travail de Charrs.
Une salve de gaz non-létal serait lancé, en fonction de comment nous nous étions débrouillé pour notre masque à gaz, nous pourrions attester si nous savons le mettre correctement ou non. Soit nous allions en pâtir et cracher son poumons, soit nous avions mis correctement notre masque et pourrions avancer sans subir les désagréments du gaz.
Ensuite, les Soldats du Fer nous tireraient dessus une salve de tir, balle à blanc. Nous devions éviter les tirs, avancer, supporter le gaz, arriver au contacter et désarmer les soldats.

Nous étions fébrilement entrain de chercher une stratégie quand le Centurion Mortepluie tira un signal lumineux rouge éclatant pour signaler le début de l'entraînement. Fumigène et gaz se répandit autour de nous et les premiers gênes de cette guerre chimique simulée se firent ressentir.


Certains avancèrent d'autres non, certains toussèrent, d'autres respiraient avec aisance. Mais les stratégies n'étaient qu'hypothèse et rien ne se fit, nous avions subis la première salve de tir, seule Hurlerage n'avait pas été toucher par cette dernière.

Puis de nouveau les gaz et enfin une stratégie se monta peu à peu. Derrière chaque Sanglant se cachait deux autres Soldats en léger qui ne pouvait servir de rempart Charr à d'autres. Les Sanglants allaient permettre notre avance, puis les légers allaient devoir faire leur propre défense ou les mages devraient essayer de protéger eux et ceux derrière pour continuer cette avancée.
Seul Gardenuit ne comprit pas ces ordres qui furent appliqués à la hâte, il partit bille en tête et fut récupéré dans un état désastreux à la fin de l'entraînement.

Nous avançâmes ainsi avec plus ou moins de difficultés. Nombreux Soldats durent remettre leur masque pour essayer de respirer correctement et ne pas s'étouffer dans ces fumées toxiques... Ou plutôt irritantes que toxiques.
La première au contact fut HurleGarde qui ne réussit pas tout de suite à désarmer un Soldat du Fer. Suivit par le Lieutenant HurleOs et les sanglants qui avaient été protéger par le Soldat HurleFureur et un autre, à eux deux ils réussirent à désarmer les premiers Soldats du Fer.
Facilité par ces salves de tir moins puissantes, nos autres Soldats purent remonter au contact et appuyer l'action de ceux déjà présents.

L'entraînement toucha à sa fin quand nous avions enfin réussis, le gaz fut arrêté d'être lancer et la permission de retirer nos masques nous fut donné. Nous attestâmes de l'état plus que discutable de certains des nôtres et nos médecins et soigneurs se répartirent pour s'occuper d'eux.

C'est alors que les premiers soins allaient être donner que le Centurion Mortepluie interrompit toutes ces bonnes actions hasardeuses pour certains et nous demanda de nous rassembler, traînant ou portant les blessés près de lui.
Notre Centurion fit le point sur l'entraînement présent, nous donna un nouveau couplet sur la guerre chimique et nous fit remarquer nos erreurs: manques de cohésions, un seul masque pris par Charr en principaux.
Le Centurion Mortepluie nous félicita néanmoins avant de passer sur le second chapitre de cet entraînement: les premiers soins et les bons gestes lors d'une guerre chimique, si nous sommes touchés ou si nous avions inhalés des gaz. Il appela nos médecins: Hurlentraille et Hurlegarde à venir en parler et montrer les bons gestes.



Ce fut Hurlegarde qui prit la parole en premier pour nous parler des injections que nous allions nous faire ou que nous pourrions devoir faire sur le champ de bataille, elle nous expliqua comment faire gonfler une veine, comment piquer et Hurlentraille rajouta un volet pour compléter ces dires.

En piqûre intraveineuse, nous devions localiser la veine, une petite tonsure sur l'intérieur du bras ou à l'endroit où il fallait piquer permettait déjà d'écarter le poil pour mieux voir notre systèmes sanguins. Puis, pattes en bas, les veines devaient gonfler et nous apparaître plus simplement; par la suite, grâce à deux griffes nous pouvions savoir le sens du sang, en descendant nous ne devions pas piquer, en ascendant nous devions relâcher, piquer et injecter.

Avant d'injecter, il était nécessaire de faire s'échapper l'air de la seringue, deux petits coups de griffes tout doux sur la seringue pour faire remonter les bulles d'air et laisser s'échapper une petite portion du liquide pour le faire partir. A présent, nous pouvions piquer en toute sécurité.

Fort de ces bons gestes appris sur le vif, nous nous fîmes une première injection. Certains se ratèrent et finirent par piquer dans le muscle, ça brûlait, grattait mais les désagréments disparaissaient avec le temps.

Nous rendîmes la seringue vide à la troupe du Fer qui nous accompagnait depuis le début de l'entraînement.

Le Soldat Hurlegarde expliqua qu'il fallait désinfecter l'endroit de la piqûre avec un linge propre. Personnellement, j'aurais préféré une compresse dans un sachet fermé et à usage unique. Nous prîmes le linge désinfecta l'endroit et nous finîmes avec une nouvelle seringue en patte.

Cette nouvelle seringue était pour notre voisin de droite. Les auto-injections étaient une chose que nous devions savoir faire mais nous pourrions aussi être dans la nécessité d'agir sur nos frères et soeurs d'armes.

Encore une fois, la ronde des aiguilles opéra. Gardenuit et Hurlerage hurlaient dans leur coin sans que nous ne sachions vraiment pourquoi, Hurlerage finit par faire des pompes à l'écart avec le Lieutenant HurleOs grognant de colère.
Le Soldat inconscient proféra plusieurs menaces à l'encontre du Lieutenant que toutes oreilles dans les environs captèrent.

Gardenuit finit en cours particulier avec le Centurion Mortepluie pour l'aider à se calmer et à piquer correctement.

La fin de l'entraînement arrivait, Mortepluie nous fit passer des schéma pour charrton du Fahrar à propos de point de pression en cas d’hémorragies et pour faire des bandages correctes. Il finit par un nouveau briefing sur les Soldats capables de soigner.
Nous avions deux médecins dans la Sanglante, chirurgien de guerre de profession: Hurlentraille et Hurlegarde.
Nous avions deux soigneurs magiques dans la troupe Nuit: Foudrenuit et Servenuit.
Puis un soigneur magique dans la troupe Hurle: HurleFureur.
Et un médecin qui se dit lui-même n'avoir que les bases pour survivre et faire survivre dans la troupe Mort: la recrue Pattemorte.


Sous une question de ma part, le Centurion Mortepluie m’enquis que les soins magiques sur un mal causé par le gaz n'étaient pas appropriés. On pouvait faire gagner du temps pour l'arrivée des médecins mais nous ne pourrions purger l'organisme de son infection mortelle. Nous devions donc nous restreindre aux injections.

Il nous répéta enfin les consignes du le champ de bataille en cas de frères d'armes blessés: Sécuriser, Avertir, Soigner.

Fort de ces nouveaux conseils et de ce nouvel enseignement, la troupe Hurle quitta l'entraînement pour un autre. Les discussions quittèrent le cadre de l'entraînement pour parler de divers projets que la Centurie couvait et le départ si proche pour Flambecoeur.



<La signature de Servenuit clôt le rapport, sur les prochaines pages on peut voir les schémas de points de pressions et de comment faire un beau bandage. Ils sont tous compréhensible et une petite note a été ajouter pour les Soldats adeptes de lectures pour qu'ils comprennent le fonctionnement.>